Nouveautés chez De natura rerum en septembre 2018

Parmi les nouveautés que nous avons sélectionnées pour cette rentrée 2018, voici les quelques livres que nous recommandons : 

Manuel de rhétorique. Comment faire de l’élève un citoyen, de Pierre Chiron, un joli petit volume aux éditions des Belles Lettres, pour remettre à l’honneur les progymnasmata, les exercices antiques de rhétorique qui constituaient une préparation à la fois linguistique, culturelle et politique qui pourrait se révéler plus actuelle qu’on ne l’imagine.

Superflu et indispensable, le nouvel essai de Maurizio Bettini chez Flammarion, qui se demande « à quoi servent les Grecs et les Romains ? » Grecs et Romains nous sont à la fois étranges et familiers. Les fréquenter, c’est aussi bien explorer notre mémoire que s’ouvrir à l’altérité : cultiver, en somme, le superflu indispensable !

Le mythe de l’art antique, sous la direction d’Emmanuelle Hénin et Valérie Haas, aux Editions du CNRS, explore les lieux communs narratifs sur l’art antique, qui lui-même a laissé peu de traces, pour en montrer la place dans la pratique des artistes, dans le choix et le traitement des sujets.

Relire Vernant, textes réunis et présentés par Stella Georgoudi et François de Polignac, Editions des Belles Lettres. Jean-Pierre Vernant fut à la fois un grand savant et un citoyen engagé, qui a toujours entrelacé ces deux vies. Dix ans après sa disparition, des chercheurs, des intellectuels, des écrivains replacent dans son contexte sa pensée multiforme, et montrent les voies de son influence, de sa puissance, de son rayonnement.

L’armée romaine sous le Haut-Empire, de Yann Le Bohec, Editions Picard. C’est une quatrième édition entièrement réécrite, refondue, près de 30 ans après la première édition, que présente Yann Le Bohec, tenant compte de toutes les avancées de la recherche dans le domaine. Une synthèse incontournable pour qui s’intéresse à l’armée romaine, sa structure, son recrutement, la vie quotidienne, les ennemis qu’elle eut à affronter, son rôle politique, économique, religieux dans la cité. 

Sparteolus, l’Affranchi (Editions JM Desbois et Tautem), le premier roman de François Gilbert, historien du monde romain qu’on ne présente plus, spécialiste de l’armée et de la gladiature, nous plonge dans la Rome de l’époque de Tibère, sur les pas d’un affranchi devenu vigile et pompier, explorant les coulisses sombres de la ville… Une reconstitution historique saisissante !

Vivre en famille au Moyen-Âge, Chiara Frugoni, Editions des Belles Lettres. Quatrième opus de l’auteur publié par les Belles Lettres, après les passionnants Le Moyen-Âge sur le bout du nez, Une journée au Moyen-Âge et Le Moyen-Âge par ses images, cet ouvrage s’attache en particulier aux enfants : l’emmaillotement, le jeu, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, les petites filles au monastère… La vie des enfants a bien changé !

Tous ces ouvrages, et plus d’un millier d’autres, sont disponibles dans notre librairie. Venez faire un tour !

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Bienvenue au pays des Lotophages #étéindiens

Pour clôturer en beauté le millésime 2018 des Rencontres de la photographie d’Arles et du festival Voies off auquel nous avons participé pour la première fois, nous prenons part avec un groupe de galeries et d’acteurs de la vie culturelle arlésienne, à un dernier week-end intense : l’été indien(s). Ca se passe du jeudi 21 jusqu’au dimanche 23 septembre; la galerie sera ouverte à ses horaires d’été (11h-19h), sauf le samedi à l’occasion de l’apéro antique, à partir de 17h et jusqu’à ce que le dernier amateur de cervoise nous quitte…

[Pour en savoir plus : eteindiens.com].

Ce sera la dernière occasion de venir voir l’exposition Fragments, d’Arnaud du Boistesselin dans nos murs.

Pour l’occasion, une ambiance poétique et musicale accompagnera vos pas, sur les traces des Lotophages, pendant tout le week-end, et un apéro antique sera servi le samedi 22 septembre à partir de 17h, avec une cervoise pression.

Cette Cervisia arelatensis est le fruit d’une collaboration entre De natura rerum et la Brasserie artisanale arlésienne. Il s’agit d’une bière sans houblon, fabriquée avec un gruit composé d’herbes aromatiques de Provence (thym, romarin, lavande), d’épices et de miel.

De natura rerum dans les médias en août 2018

Des graines semées en juillet ont germé en août. Après l’article de Nicolas Puig dans La Provence, publié sur papier le 1er août et mis en ligne le 25 août, c’est un reportage tourné fin juillet par la fine équipe arlésienne de France 3 Provence Alpes Côte d’Azur qui a finalement été diffusé dans le journal télévisé de midi du lundi 20 août, juste au début du festival Arelate. On peut le retrouver en replay sur le site de France 3 jusqu’au 20 septembre (après ça sera sur le site de l’INA, mais nul ne sait quand…), alors nous nous sommes permis de capturer ce reportage et de le rediffuser par nos propres moyens.

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L’Arles antique a enfin sa librairie dédiée ! Article dans La Marseillaise, 23 août 2018

Depuis début juillet, la ville compte un nouvel espace culturel, un lieu unique qui fait la part belle à la littérature antique.

Article de Michel Garoscio [que nous remercions chaleureusement !]

Rue du Refuge, à une portée de pilum de l’amphithéâtre, véritable aimant pour les visiteurs du monde entier, Nicolas de Lavergne et Anne Pellegrini ont créé une librairie atypique. Ouverte sur l’extérieur, ses sofas sont une invitation à se plonger dans un univers qui berce l’imaginaire de chacun. Où les gladiateurs croisent les douze César, Suétone discute avec Pline, la plèbe vient se mélanger aux patriciens autour d’une cervoise bien tirée.

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Taberna arelatensis, un bar à cervoise pendant le festival Arelate

Venez déguster une cervoise arlésienne originale, spécialement brassée pour l’occasion, tous les jours à partir de 17h au pied des arènes, pendant le festival ARELATE, journées romaines d’Arles, du lundi 20 au samedi 25 août.

De Natura Rerum et Arlantica proposent un bar à cervoise artisanale pression & bio sur une terrasse donnant directement sur l’Amphithéâtre romain.

Des animations littéraires sont programmées toute la semaine, outre la présence régulière des soldats de la Legio Ferrata.

Du mardi au samedi, laissez-vous entraîner par les tarentelles antiques de Francesco Rosa, au tambourin et flûte harmonique. De tradition agropastorale, les tarentelles typiques du sud de l’Italie se caractérisent principalement par un rythme endiablé qui nous porte de la danse à la transe, non sans rappeler parfois les bacchanales antiques. Un moment exceptionnel !

Mardi 21 août, en avant-première, François Gilbert viendra signer son nouveau roman Sparteolus, les aventures d’un jeune affranchi sous le règne de Tibère, qui s’engage chez les « vigiles » à Rome. Rendez-vous à la Taberna Arelatensis, à partir de 18h, pour rencontrer l’auteur et se faire dédicacer l’ouvrage. L’ouvrage sera en vente sur place ainsi que dans la librairie De natura rerum rue du refuge et sur notre stand Place Bornier.

Vendredi 24 août, Christophe Champclaux viendra signer son nouvel ouvrage, Le péplum, écrit avec Linda Tahir Meriau. Producteur de documentaires, chroniqueur de cinéma, passionné d’histoire antique, il n’y a que lui qui pouvait écrire l’épopée du péplum. Rendez-vous à partir de 18h pour rencontrer l’auteur, le préfacier Michel Eloy et se faire dédicacer le livre. L’ouvrage comportant un DVD sera en vente sur place ainsi que dans la librairie De natura rerum et sur notre stand Place Bornier.

Notre cervoise a été brassée spécialement pour l’occasion par Florent, le maître brasseur de la Brasserie Artisanale Arlésienne, en collaboration également avec Taberna Romana.  Cette cervoise est bio et a été composée sans houblon. Elle a été brassée avec un mélange de malt d’orge, de malt de blé et de malt de seigle. Un ensemble d’aromates a été ajouté lors de l’ébullition, ainsi que du miel bio du domaine où est installée la brasserie, dans la plaine de la Crau.

Venez partager un moment de convivialité en compagnie de vos amis, avec des animations musicales et littéraires, en dégustant une cervoise antique !

On pourra accompagner la cervoise d’une planche de charcuterie ou végétarienne.

L’adresse : 23bis, rond-point des Arènes, à Arelate !

La librairie De natura rerum

Un choix d’ouvrages

… sélectionnés pour leur accessibilité, leur originalité, leur sérieux universitaire. Des sources également, de grands textes accessibles à tous et qui n’ont rien perdu de leur actualité, loin s’en faut !

En 64 avant J.-C., Marcus Cicéron est candidat au consulat. Son frère cadet Quintus rédige pour lui un Petit manuel de la campagne électorale, qui expose les rouages d’une élection à haut risque, et détaille les démarches attendues du candidat, offrant ainsi un tableau saisissant du système politique romain. Chemin faisant, il pose des questions toujours d’actualité : comment concilier séduction électorale et fidélité à soi-même et à ses principes ? Comment rassembler le plus grand nombre autour de sa candidature, et ménager les intérêts des diverses classes sociales ? Comment exercer un pouvoir absolu sans verser dans la tyrannie ? L’éducation intellectuelle peut-elle garantir la moralité du dirigeant et lui imposer le souci des valeurs humaines ?

Sur la vie de tous les jours

Comment mangeait-on ? comment fabriquait-on vêtements et maisons ?comment faisait-on de la politique ? comment s’occupait-on d’agriculture ?comment voyageait-on ? comment aimait-on ? comment priait-on ?

Autant de questions dont les réponses éclairent non seulement cette période historique mais aussi, et peut-être surtout, notre monde contemporain.

Le grand Scipion l’Africain, comme tous les Romains, porte la barbe. Un jour, en Sicile, au contact des mœurs grecques, il décide de se faire raser. Aussitôt, tout ce que Rome compte d’hommes jeunes et modernistes suit son exemple. La mode du visage glabre est lancée… Les tapis de Babylone font fureur au temps de Caton: ils s’arrachent 800 000 sesterces pièce quand un poulet, au marché, vaut 2 sesterces… L’esclave Roscius a du charme, et du talent. Son maître décide d’en faire une vedette de théâtre. En quelques années, il devient la coqueluche des Romains, et son nom reste comme celui d’un des plus grands du « star system »…

Des études récentes

A rebours de ce que l’on peut penser spontanément, le domaine de la recherche sur l’Antiquité est extrêmement dynamique : et non, tout n’a pas été découvert, loin de là. De nouvelles techniques et de nouvelles questions enrichissent depuis quelques années les recherches sur cette longue période fascinante de l’histoire.

Une ouverture aux Antiquités

Parce que l’Antiquité ne se limite pas à la Grèce et à Rome, la librairie ouvre à un choix d’ouvrages  portant sur d’autres peuples et civilisations antiques, qui n’ont pas moins façonnées notre histoire.

Les Perses. Ils furent à l’origine du premier empire-monde de l’histoire entre Nil et Indus. Leur culture fascinante a rayonné sur trois continents et leur civilisation compte parmi les plus grandes de l’Antiquité. Souvent mécompris, ils sont en outre toujours restés dans l’ombre de leurs rivaux et partenaires en Grèce, à Rome ou à Byzance. Ce guide s’efforce d’éradiquer le préjugé tenace qui fait des Perses des barbares sauvages et décadents.

 

Des Vandales l’abbé Grégoire avait en 1794 tiré « un mot pour tuer la chose » : vandalisme. L’imagination des peuples et celle des savants se sont souvent conjuguées pour faire des « hordes barbares » qui franchirent le Rhin la nuit du 31 décembre 405 ou 406 le symbole de l’hostilité à toute civilisation. L’ouvrage posthume d’Yves Modéran entend faire justice des stéréotypes et proposer une histoire des Vandales fondée sur la recherche la plus à jour, depuis les siècles obscurs de leurs origines jusqu’à leur installation dans l’Afrique du Nord romaine au Ve siècle de notre ère. « De tous les peuples que nous connaissons, les Vandales sont le plus délicat. »

Des études stimulantes sur les textes bibliques, domaine plus que méconnu

« On trouve régulièrement des explications fantaisistes, par exemple sur le fondement historique des récits des plaies d’Egypte et de l’exode (l’éruption du volcan de Santorin) ou des cornes de Moïse (il aurait eu une maladie cutanée), qui sont présentées dans les médias avec le plus grand sérieux. Pour parer à ces aberrations et pour l’intelligence de notre culture, une formation en Bible paraît plus que nécessaire, que cela soit au niveau scolaire, universitaire ou dans le domaine de la culture en général. Pour ce faire, on ne peut se contenter de résumer les contenus des grands récits bibliques ou de s’émerveiller devant la beauté de certains textes poétiques : la Bible doit être examinée dans une perspective historique. » Thomas Römer, Leçon inaugurale au Collège de France.

Formée par Thomas Römer à une approche historique et critique des textes bibliques, je sélectionne pour vous les meilleurs ouvrages sur cette question passionnante et ardemment discutée.

A l’origine du Dieu unique de la Bible se tenait un dompteur d’autruches… C’est là une des innombrables découvertes de la recherche en sciences bibliques dont l’un de ses meilleurs spécialistes actuels, Thomas Römer, nous révèle ici les résultats surprenants et spectaculaires. Sur l’arrière plan historique d’Abraham, Jacob ou Moïse, le polythéisme biblique ou le caractère éminemment humaniste des plus anciens récits de l’Ancien Testament, ce Professeur au Collège de France propose de nouvelles perspectives.

Également,  des ouvrages pour la jeunesse

… dans lesquels l’Antiquité n’est pas seulement un cadre mais un espace d’apprentissage, de découverte et de plaisir !

Destiné aux enfants à partir de 8 ans, Mon cahier d’archéologie permet à travers les nombreuses activités de découvrir l’archéologie de façon créative et ludique.  Chaque étape du cahier illustre un aspect particulier du métier d’archéologue (prospection, fouilles, dessin…) et permettra à l’enfant, seul ou accompagné, d’explorer le patrimoine français ou étranger.

Enfin, des ouvrages originaux

Ulysse est de retour. Seul, sur la plage d’Ithaque, après dix ans de guerre et dix ans d’errance, il s’apprête à regagner son foyer, mais ne reconnaît pas le paysage. Tout est dans le brouillard. Ulysse est-il bien arrivé chez lui ?
C’est le point de départ de la bande dessinée, qui suit fidèlement le récit d’Homère mais s’interrompt par endroits pour laisser la parole, dans un commentaire vivant, à des penseurs ou à des anonymes. A ses côtés, sur l’actuelle île d’Ithaque, marchent Lawrence d’Arabie, Jacqueline de Romilly, Jean-Paul Kauffmann, Jean-Pierre Vernant bien sûr, ou encore Othon le bibliothécaire de Vathy… jusqu’au dévoilement final.

« Une conversation entendue, un jour à midi, à l’heure de l’apéritif, à la terrasse d’un bar, à Corte, ressemblait comme une petite sœur aux conversations que Cicéron a relatées dans nombre de ses ouvrages, surtout dans les Tusculanes.
Cicéron parle avec les morts et fait parler les morts. De là à l’inviter dans mon village, à Vivario où, comme dans toutes les îles de la Méditerranée, les morts ne nous quittent pas, il n’y avait qu’un pas que nous avons vite franchi.
Et nous avons eu neuf nuits – qui font les neuf chapitres de ce livre – où nous avons parlé de la vieillesse et de la mort, de la souffrance et du bonheur, de la politique et du gouvernement, de la richesse et de la gloire, et, surtout de la patrie et de l’amitié.
Cicéron, comme tous les grands anciens,
déployait comme une aile
la ferme volonté de sa vie éternelle.”
Seule l’éternité est vraiment présente à tous les temps. » [en savoir plus]

Tous ces ouvrages, et bien d’autres, seront disponibles dans la nouvelle librairie d’Arles, De natura rerum !

Une collection de bières artisanales régionales

bières disponibles chez De natura rerum décembre 2018 1

De Natura rerum, c’est une collection de bières particulières, que nous souhaitons partager avec vous. Nous sommes allés à la rencontre des brasseurs et des brasseuses (ou braceresses, pour l’une d’elles…), pour faire connaissance, pour voir l’outil de production, pour goûter les bières et parler avec eux des bières qu’ils aiment faire.

La bière donne son meilleur dans le partage certes, mais aussi dans la région où elle est produite. On assiste depuis une quinzaine d’années en France à un mouvement profond de relocalisation, de retour à la fabrication artisanale, de refus de la standardisation multinationale. Des brasseurs passionnés, qui ont commencé dans leur cuisine ou leur garage, ont fini par sauter le pas, par abandonner leur métier principal qui ne faisait plus sens pour eux ; ils ont commencé petit, souvent, puis ont grossi au fur et à mesure que leurs bières trouvaient le chemin d’un public qui redécouvrait des arômes subtils ou puissants, des bulles différentes, des tentatives enracinées dans les terroirs. Le mouvement s’est accéléré depuis deux ou trois ans ; des microbrasseries fleurissent dans les villes et les villages, ou parfois en rase campagne.

Certains bricolent des tanks à lait, d’autres rachètent des cuves de brassage ou de fermentation d’occasion, d’autres s’équipent à neuf, tous apprennent à brasser, à mesurer les malts, les houblons, les levures, les températures, les durées… Fabriquer de la bière est un travail de précision, les cours de chimie du lycée sont de lointains souvenirs, il faut se former, apprendre, résoudre des équations, affronter des fermentations non voulues, maintenir l’outil dans une propreté parfaite, expérimenter… Fabriquer de la bière est affaire de technique et d’imagination, c’est un travail physique autant que de conception et de gestion.  Un métier complet que l’on découvre et apprend sur le tas, aucune formation complète n’étant dispensée en France. Un vrai artisanat qui touche parfois à l’art.

Naturellement, notre choix est de ne présenter que des bières produites dans un rayon de 200 kilomètres autour d’Arles, par des brasseurs et brasseuses que nous avons rencontrés. Posée au bord du Rhône, Arles est à la frontière entre la Provence et l’Occitanie. Le long de la vallée du Rhône, nous remonterons jusqu’à la Drôme, terre d’accueil de longue date de brasseries réputées.

Les plus anciennes s’appellent brasserie des Garrigues à Sommières ou brasserie de Sulauze près d’Istres. Parmi les plus jeunes on citera Aquae Maltae / Brasserie de Provence à Aix-en-Provence, la Comédienne et la Brasserie pirate à Avignon, la Lub’ près de Cavaillon et, autour de la montagne des cyclistes, la brasserie du Mont-Ventoux, la brasserie du Comtat, la Géante de Provence ; un peu plus loin vers Manosque, la Brass’Bastelle et Bizou Dragon à Volx et Cérévisia à Oraison. Les pieds dans la Méditerranée, Hypaea la brasserie porquerollaise, la bière de la Rade à Toulon, Madame Dusse au Beausset ; et à Marseille bien sûr, la Bière de la Plaine. Vers l’ouest, nous avons sélectionné , la Bellegard’elfe de Johanna à Bellegarde, la Malpolon à Lavérune près de Montpellier, le Petit Caboulot à Saint-Christol près de Lunel. Sans oublier les deux arlésiennes de l’étape, avec la Brasserie artisanale arlésienne et Arlatina.

D’autres viendront s’ajouter au gré des rencontres, des nouveautés. Nous avons l’ambition de vous faire découvrir la variété, la recherche, la folie parfois, des bières fabriquées dans la région par des brasseurs aux caractères, aux parcours, aux envies si différents. Nous organiserons des rencontres avec les brasseurs qui viendront vous faire découvrir leurs bouteilles.

Nous avons initié également des collaborations pour produire des bières originales qui n’en sont pas… Nous avons fait une première cervoise sans houblon avec la Brasserie artisanale arlésienne à l’été 2018, qui a eu un bon succès lors du bar à cervoise éphémère que nous avons tenu lors du festival Arelate – et que l’on trouve encore, en exclusivité, dans notre cave. Une seconde expérience de cervoise a été menée avec Aquae Maltae à Aix-en-Provence, ce qui a donné une boisson acidulée, aromatique, avec une pointe d’ail confit (Cervisia Alliata).

Les bières ambrées, rousses, brunes, noires. Et les bières d’hiver/Noël.

Arnaud du Boistesselin

Portraits, architectures, intérieurs, Méditerranée, monde musulman, Egypte pharaonique, mosquées, églises, lieux déserts, paysages, sociétés… Tels sont les têtes de chapitre de la photographie déployée par Arnaud du Boistesselin, en France, en Egypte et ailleurs.

Partisan de la photographie documentaire, il a multiplié les liens avec le monde académique, publiant en particulier sur les architectures modernes des villes méditerranéennes. Il a vécu douze années extraordinaires au Caire (2001-2013), trouvant le temps parmi de multiples expositions et publications, de superviser la complexe rénovation du Musée d’Art islamique avec le studio Adrien Gardère et le Musée du Louvre.

Aujourd’hui à Marseille, dans son atelier/galerie près de la Belle de Mai, l’énigmatique Hypothèse du lieu, il continue inlassablement de photographier.

Il présente une exposition, Fragments, pendant l’été 2018, à la galerie De natura rerum, inscrite dans le festival Voies off d’Arles.

Contact

Arnaud du Boistesselin
arnopier@gmail.com – 06 09 76 53 19
http://cargocollective.com/arnopier
L’hypothèse du lieu
12 rue Fortuné Jourdan – 13003 Marseille

Agences

Kharbine-Tapabor
15, rue Keller
75011 Paris
+33 1 48 05 80 41
La Collection
60, rue Condorcet
75009 Paris
+33 1 42 85 01 65

Expositions (sélection)

L’épopée du Canal de Suez – Institut du monde arabe – Paris – 2018
Les portefaix du Caire – L’Hypothèse du lieu – Marseille – 2017
Les portefaix du Caire – Photo Doc – Halle des Blancs Manteaux – Paris – 2017
Portraits de femmes dans les rues du Caire – L’Hypothèse du lieu – Marseille – 2017
Les tentes de la place Tahrir 2011-2013 – L’hypothèse du lieu – Marseille – 2017
Rideaux de femmes – Le printemps arabe sous le regard des femmes philosophes – Ecole normale supérieure – Paris – 2013
Le CaireMonAmour – Le Caire – 2011-2013
Le Caire 2003 : Portraits – Institut du monde arabe – Paris – 2011
Entrées ! Halls et escaliers tunisois – Galerie Colbert/INHA – Paris – 2011
Patrimoine d’habitats, Centre Français de Culture et de Coopération du Caire – 2006
Éléments d’architecture sacrée en Égypte – Galerie Zhigao – Pékin – 2005
Les jeunes créateurs égyptiens, portraits – Centre Français de Culture et de Coopération du Caire – 2004
Les pêcheurs du lac Timsah – place du village, Ismailia – 2003

Publications (sélection)

Alger. Ville et architecture. 1830-1960, In Visu – INHA/Editions Honoré Clair, 2016, 355 p.
L’art de l’icône, contribution, Citadelle et Mazenod, Paris, 2014
Le rideau des femmes, texte et photos, Revue des femmes philosophes, n°2-3, UNESCO, 2013, p. 164-198
Le Caire, portrait de ville, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris, 2012
Tunis, architectures 1860-1960, Editions Honoré Clair/Elyzad, Arles/Tunis, 2011, 251 p.
Suez, histoire et architecture, Institut français d’archéologie orientale /Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Le Caire/Paris, 2010, 335 p.
Ismaïlia, architectures XIXe-XXe siècles, Institut français d’archéologie orientale, Le Caire, 2009, 257 p.
Portraits de « l’immeuble Yacoubian », Centre Français de Culture et de Coopération, Le Caire, 2007
Port-Saïd, architectures XIXe-XXe siècles, Institut français d’archéologie orientale / Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Le Caire/Paris, 2006, 335 p.

Conférences (sélection)

« Photographie du réel, témoigner ou mettre en scène ? » – Echosciences PACA – Marseille – février 2018
« Je n’ai pas vu ce que vous m’avez montré » – Conférence – What’s UP Photo Doc. – Paris – avril 2017
« Une image vaut mille mots » – Colloque international Géographie composée – Le Mans – janvier 2015
« Portraits de femmes dans les rues du Centre-Ville du Caire » – Recherches actuelles sur le genre dans le monde arabo-musulman et en France – Sorbonne-Paris 3 – novembre 2014
« Les graffitis des illettrés » – Interventions en Licence Sociologie du monde arabe – Sorbonne nouvelle-Paris 3 – janvier 2014
« Le Rideau des femmes » – Printemps arabes, printemps durables ? – École normale supérieure – Paris – mai 2013
« L’immeuble Yacoubian. Comment cartographier les récits documentaires et fictionnels ? » – Clermont-Ferrand/Lecairemonamour – novembre 2012
Ateliers et enseignements
« Gestion de projets muséographiques au Moyen et Proche Orient » – Conférence et travaux pratiques – Master – Université d’Aix en Provence – 2015-2016
« Comment photographier le patrimoine ? » – Le Caire – octobre 2012 et Supreme Council of Antiquities Louxor – juin 2006

Fragments – Arnaud du Boistesselin

La galerie De natura rerum s’installe dans un lieu chargé d’histoire et l’humanité, par les pierres issues du rempart d’Auguste et les arches médiévales qui le rythment. En accord avec ce cadre, la galerie présentera des expositions de photographies, mais aussi de peintures, dessins, collages, sculptures qui déplacent le regard porté sur l’Antiquité et l’histoire, pour en montrer la foisonnante polysémie et les résonances inquiétantes, mystérieuses ou sensuelles.

Notre première exposition peut s’inscrire sous l’égide de Gaston Bachelard, dans La poétique de l’espace :

« Par l’éclat d’une image, le passé lointain résonne d’échos et l’on ne voit guère à quelle profondeur ces échos vont se répercuter et s’éteindre. »

Arnaud du Boistesselin a fait des voyages (et songe à repartir), a vécu dans un pays de sables et de pierres de l’autre côté de la Méditerranée. Son retour est paradoxalement un exil.

« Je pense que nous avons tous connu des instants où quelque chose s’est effondré au-dedans de nous, quelque chose avec quoi il faut bon gré, mal gré continuer à vivre… N’y a-t-il pas des décombres au fond de chacun de nous? »

Arnaud du Boistesselin, au travers de ses Fragments, se demande avec l’artiste Jiří Kolář si cet effondrement qu’est le nostos n’a pas le sens d’un nouveau départ.

L’exposition est intégrée dans le festival Voies Off 2018 parallèle aux Rencontres de la Photographie.

La galerie sera ouverte tout l’été de 11h à 19h.
50 rue du refuge, c’est à deux coudées de l’entrée principale des arènes.

Fragments, exposition photo d'Arnaud du Boistesselin à Arles, été 2018, galerie De natura rerum, 50 rue du refuge, Arles

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