Bienvenue au pays des Lotophages #étéindiens

Pour clôturer en beauté le millésime 2018 des Rencontres de la photographie d’Arles et du festival Voies off auquel nous avons participé pour la première fois, nous prenons part avec un groupe de galeries et d’acteurs de la vie culturelle arlésienne, à un dernier week-end intense : l’été indien(s). Ca se passe du jeudi 21 jusqu’au dimanche 23 septembre; la galerie sera ouverte à ses horaires d’été (11h-19h), sauf le samedi à l’occasion de l’apéro antique, à partir de 17h et jusqu’à ce que le dernier amateur de cervoise nous quitte…

[Pour en savoir plus : eteindiens.com].

Ce sera la dernière occasion de venir voir l’exposition Fragments, d’Arnaud du Boistesselin dans nos murs.

Pour l’occasion, une ambiance poétique et musicale accompagnera vos pas, sur les traces des Lotophages, pendant tout le week-end, et un apéro antique sera servi le samedi 22 septembre à partir de 17h, avec une cervoise pression.

Cette Cervisia arelatensis est le fruit d’une collaboration entre De natura rerum et la Brasserie artisanale arlésienne. Il s’agit d’une bière sans houblon, fabriquée avec un gruit composé d’herbes aromatiques de Provence (thym, romarin, lavande), d’épices et de miel.

De natura rerum dans les médias en août 2018

Des graines semées en juillet ont germé en août. Après l’article de Nicolas Puig dans La Provence, publié sur papier le 1er août et mis en ligne le 25 août, c’est un reportage tourné fin juillet par la fine équipe arlésienne de France 3 Provence Alpes Côte d’Azur qui a finalement été diffusé dans le journal télévisé de midi du lundi 20 août, juste au début du festival Arelate. On peut le retrouver en replay sur le site de France 3 jusqu’au 20 septembre (après ça sera sur le site de l’INA, mais nul ne sait quand…), alors nous nous sommes permis de capturer ce reportage et de le rediffuser par nos propres moyens.

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L’Arles antique a enfin sa librairie dédiée ! Article dans La Marseillaise, 23 août 2018

Depuis début juillet, la ville compte un nouvel espace culturel, un lieu unique qui fait la part belle à la littérature antique.

Article de Michel Garoscio [que nous remercions chaleureusement !]

Rue du Refuge, à une portée de pilum de l’amphithéâtre, véritable aimant pour les visiteurs du monde entier, Nicolas de Lavergne et Anne Pellegrini ont créé une librairie atypique. Ouverte sur l’extérieur, ses sofas sont une invitation à se plonger dans un univers qui berce l’imaginaire de chacun. Où les gladiateurs croisent les douze César, Suétone discute avec Pline, la plèbe vient se mélanger aux patriciens autour d’une cervoise bien tirée.

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Taberna arelatensis, un bar à cervoise pendant le festival Arelate

Venez déguster une cervoise arlésienne originale, spécialement brassée pour l’occasion, tous les jours à partir de 17h au pied des arènes, pendant le festival ARELATE, journées romaines d’Arles, du lundi 20 au samedi 25 août.

De Natura Rerum et Arlantica proposent un bar à cervoise artisanale pression & bio sur une terrasse donnant directement sur l’Amphithéâtre romain.

Des animations littéraires sont programmées toute la semaine, outre la présence régulière des soldats de la Legio Ferrata.

Du mardi au samedi, laissez-vous entraîner par les tarentelles antiques de Francesco Rosa, au tambourin et flûte harmonique. De tradition agropastorale, les tarentelles typiques du sud de l’Italie se caractérisent principalement par un rythme endiablé qui nous porte de la danse à la transe, non sans rappeler parfois les bacchanales antiques. Un moment exceptionnel !

Mardi 21 août, en avant-première, François Gilbert viendra signer son nouveau roman Sparteolus, les aventures d’un jeune affranchi sous le règne de Tibère, qui s’engage chez les « vigiles » à Rome. Rendez-vous à la Taberna Arelatensis, à partir de 18h, pour rencontrer l’auteur et se faire dédicacer l’ouvrage. L’ouvrage sera en vente sur place ainsi que dans la librairie De natura rerum rue du refuge et sur notre stand Place Bornier.

Vendredi 24 août, Christophe Champclaux viendra signer son nouvel ouvrage, Le péplum, écrit avec Linda Tahir Meriau. Producteur de documentaires, chroniqueur de cinéma, passionné d’histoire antique, il n’y a que lui qui pouvait écrire l’épopée du péplum. Rendez-vous à partir de 18h pour rencontrer l’auteur, le préfacier Michel Eloy et se faire dédicacer le livre. L’ouvrage comportant un DVD sera en vente sur place ainsi que dans la librairie De natura rerum et sur notre stand Place Bornier.

Notre cervoise a été brassée spécialement pour l’occasion par Florent, le maître brasseur de la Brasserie Artisanale Arlésienne, en collaboration également avec Taberna Romana.  Cette cervoise est bio et a été composée sans houblon. Elle a été brassée avec un mélange de malt d’orge, de malt de blé et de malt de seigle. Un ensemble d’aromates a été ajouté lors de l’ébullition, ainsi que du miel bio du domaine où est installée la brasserie, dans la plaine de la Crau.

Venez partager un moment de convivialité en compagnie de vos amis, avec des animations musicales et littéraires, en dégustant une cervoise antique !

On pourra accompagner la cervoise d’une planche de charcuterie ou végétarienne.

L’adresse : 23bis, rond-point des Arènes, à Arelate !

La librairie De natura rerum

Un choix d’ouvrages

… sélectionnés pour leur accessibilité, leur originalité, leur sérieux universitaire. Des sources également, de grands textes accessibles à tous et qui n’ont rien perdu de leur actualité, loin s’en faut ! Plus de 5 000 ouvrages qui couvrent le monde gréco-romain, mais aussi le Proche-Orient ancien (Mésopotamie, Egypte, judaïsme et christianisme), les civilisations anciennes sur le reste du globe, au-delà de notre Méditerranée.

Fondée en 2018 par Anne Pellegrini (une ancienne des Belles Lettres) et Nicolas de Lavergne, la librairie poursuit son chemin sous la gérance de ce dernier depuis 2022. La librairie a progressivement élargi son assortiment, organise des rencontres à peu près tous les samedis et a noué des partenariats avec le Musée de l’Arles antique, le festival Arelate/Peplum, le festival européen latin grec à Lyon, et de nombreux autres acteurs locaux ou régionaux. Elle a obtenu le Prix Livres Hebdo de la valorisation du fonds en juin 2024 et le label Librairie de référence du CNL pour les années 2025 à 2027.

Sur la vie de tous les jours

Comment mangeait-on ? comment fabriquait-on vêtements et maisons ? comment faisait-on de la politique ? comment cultivait-on ? comment voyageait-on ? comment aimait-on ? comment priait-on ? médecine, sciences, commerce, politique, navigation, culture, jeux, rapport à la nature ou aux animaux, enfance et vieillesse, culture et arts, rituels et croyances, genre, érotisme et sexualité…

Autant de questions dont les réponses éclairent non seulement cette période historique mais aussi, et peut-être surtout, notre monde contemporain.

Des études récentes

A rebours de ce que l’on peut penser spontanément, la recherche sur l’Antiquité, en  sciences humaines et sociales, sur la littérature et la philosophie, l’édition de textes et l’archéologie, est extrêmement dynamique : et non, tout n’a pas été découvert, loin de là. De nouvelles techniques et de nouvelles questions enrichissent depuis quelques années les recherches sur cette longue période fascinante de l’histoire. L’édition n’est pas en reste, avec la publication d’études, de synthèses, de textes, chaque semaine. Venez découvrir les nouveautés sur l’Antiquité à la librairie ou sur notre site

Une ouverture aux Antiquités d’ailleur

Parce que l’Antiquité ne se limite pas à la Grèce et à Rome, la librairie ouvre à un choix d’ouvrages  portant sur d’autres peuples et civilisations antiques, qui n’ont pas moins façonné notre histoire. La librairie propose un décentrement géographique et historique, replaçant les civilisations  à l’aune des circulations et des migrations, des échanges et des rencontres, conflictuelles ou non. Au-delà du monde gréco-romain, au-delà des rives de la Méditerranée, au-delà du creuset tricontinental du Proche-Orient, les rayons explorent le reste du globe : Asie ancienne (Chine, Inde, Asie du Sud-Est et Japon), Afrique ancienne, Amériques pré-colombiennes, Vikings et autres peuples scandinaves, hordes d’Asie centrale et d’ailleurs…

Avant et après, dans une chronologie beaucoup moins bornée qu’il ne faudrait, on explore aussi les mondes gaulois et celtes (avant et après l’occupation romaine), pas mal de préhistoire, et aussi des explorations médiévales.

Des études stimulantes sur les textes bibliques, domaine plus que méconnu

« On trouve régulièrement des explications fantaisistes, par exemple sur le fondement historique des récits des plaies d’Egypte et de l’exode (l’éruption du volcan de Santorin) ou des cornes de Moïse (il aurait eu une maladie cutanée), qui sont présentées dans les médias avec le plus grand sérieux. Pour parer à ces aberrations et pour l’intelligence de notre culture, une formation en Bible paraît plus que nécessaire, que cela soit au niveau scolaire, universitaire ou dans le domaine de la culture en général. Pour ce faire, on ne peut se contenter de résumer les contenus des grands récits bibliques ou de s’émerveiller devant la beauté de certains textes poétiques : la Bible doit être examinée dans une perspective historique. » Thomas Römer, Leçon inaugurale au Collège de France.

Un fonds important sur les études bibliques a été initié par Anne Pellegrini, formée par Thomas Römer à une approche historique et critique des textes bibliques, qui a également donné dans la librairie des cours d’hébreu biblique et des séminaires d’introduction à la lecture historico-critique de la Bible. Travail qu’elle poursuit indépendamment depuis 2023 mais toujours à Arles, tous les renseignements utiles sont sur son site (anne-pellegrini.fr).

Un ouvrage en particulier ? A l’origine du Dieu unique de la Bible se tenait un dompteur d’autruches… C’est là une des innombrables découvertes de la recherche en sciences bibliques dont l’un de ses meilleurs spécialistes actuels, Thomas Römer, nous révèle ici les résultats surprenants et spectaculaires. Sur l’arrière plan historique d’Abraham, Jacob ou Moïse, le polythéisme biblique ou le caractère éminemment humaniste des plus anciens récits de l’Ancien Testament, ce Professeur au Collège de France propose de nouvelles perspectives.

Une sélection d’ouvrages pour la jeunesse

… dans lesquels l’Antiquité n’est pas seulement un cadre mais un espace d’apprentissage, de découverte et de plaisir ! Evidemment la série des feuilletons de la mythologie en cent épisodes de Muriel Szac, les beaux ouvrages d’Yvan Pommaux, quelques albums pour les petits et les grands, beaucoup de mythologie et quelques ouvrages d’introduction à l’histoire et à la vie quotidienne dans l’Antiquité… De jolis pop up aussi, des livres à lire le soir ou dans la journée, une belle étagère de romans jeunesse qui revisitent l’Antiquité, et même quelques séries de mangas antiques (Ad Astra, 13 volumes sur la seconde guerre punique, Thermae romae, Olympia Kyklos et Reine d’Egypte, sur Hatchepsout…).

Une sélection à retrouver sur place ou sur notre site en ligne.

Romans historiques et bandes dessinées

Le libraire propose aussi un choix de bandes dessinées, ainsi qu’un ensemble assez conséquent de romans historiques ou mythologiques. Des nouveautés, en grand format et en poche, des classiques (comme les Mémoires d’Hadrien ou Salammbo), mais aussi des pépites retrouvées au fond des catalogues et qui n’étaient souvent plus présents en librairie, tant les vagues successives de nouveautés réduisent souvent le fonds à la portion congrue. Une table présente une sélection de romans et d’essais féministes, qui revisitent l’histoire ou la mythologie avec des points de vue et des questionnements nouveaux, ces dernières années, avec quelques précurseurs également mis en valeur. L’Antigone d’Henri Bauchau accompagne par exemple la Perséphone de Benjamin Carteret et Libre comme une déesse grecque de Laure de Chantal.

Mais encore

Un rayon sur Arles, la Camargue, la Provence et le provençal.

Un rayon sur l’histoire de l’alimentation et de la table

Un rayon sur l’histoire des alcools, fermentés et distillés

Environ un millier de livres de poche : essais, romans, poésie, bilingues…

Une sélection de bilingues des Belles Lettres, dans la collection centenaire des universités de France, la CUF, dont les volumes sont également appelés « Budé », en particulier sur les aspects de la vie quotidienne (médecine, agriculture…) mais aussi les derniers volumes parus, dans les séries grecque et latine. Sans compter l’intégrale de la collection des Classiques en poche, une édition bilingue plus accessible des grands textes, et la Roue à livres.

Une collection de bières artisanales régionales

bières disponibles chez De natura rerum décembre 2018 1

De Natura rerum, c’est une collection de bières particulières, que nous souhaitons partager avec vous. Nous sommes allés à la rencontre des brasseurs et des brasseuses (ou braceresses, pour l’une d’elles…), pour faire connaissance, pour voir l’outil de production, pour goûter les bières et parler avec eux des bières qu’ils aiment faire.

La bière donne son meilleur dans le partage certes, mais aussi dans la région où elle est produite. On assiste depuis une quinzaine d’années en France à un mouvement profond de relocalisation, de retour à la fabrication artisanale, de refus de la standardisation multinationale. Des brasseurs passionnés, qui ont commencé dans leur cuisine ou leur garage, ont fini par sauter le pas, par abandonner leur métier principal qui ne faisait plus sens pour eux ; ils ont commencé petit, souvent, puis ont grossi au fur et à mesure que leurs bières trouvaient le chemin d’un public qui redécouvrait des arômes subtils ou puissants, des bulles différentes, des tentatives enracinées dans les terroirs. Le mouvement s’est accéléré depuis deux ou trois ans ; des microbrasseries fleurissent dans les villes et les villages, ou parfois en rase campagne.

Certains bricolent des tanks à lait, d’autres rachètent des cuves de brassage ou de fermentation d’occasion, d’autres s’équipent à neuf, tous apprennent à brasser, à mesurer les malts, les houblons, les levures, les températures, les durées… Fabriquer de la bière est un travail de précision, les cours de chimie du lycée sont de lointains souvenirs, il faut se former, apprendre, résoudre des équations, affronter des fermentations non voulues, maintenir l’outil dans une propreté parfaite, expérimenter… Fabriquer de la bière est affaire de technique et d’imagination, c’est un travail physique autant que de conception et de gestion.  Un métier complet que l’on découvre et apprend sur le tas, aucune formation complète n’étant dispensée en France. Un vrai artisanat qui touche parfois à l’art.

Naturellement, notre choix est de ne présenter que des bières produites dans un rayon de 200 kilomètres autour d’Arles, par des brasseurs et brasseuses que nous avons rencontrés. Posée au bord du Rhône, Arles est à la frontière entre la Provence et l’Occitanie. Le long de la vallée du Rhône, nous remonterons jusqu’à la Drôme, terre d’accueil de longue date de brasseries réputées.

Les plus anciennes s’appellent brasserie des Garrigues à Sommières ou brasserie de Sulauze près d’Istres. Parmi les plus jeunes on citera Aquae Maltae / Brasserie de Provence à Aix-en-Provence, la Comédienne et la Brasserie pirate à Avignon, la Lub’ près de Cavaillon et, autour de la montagne des cyclistes, la brasserie du Mont-Ventoux, la brasserie du Comtat, la Géante de Provence ; un peu plus loin vers Manosque, la Brass’Bastelle et Bizou Dragon à Volx et Cérévisia à Oraison. Les pieds dans la Méditerranée, Hypaea la brasserie porquerollaise, la bière de la Rade à Toulon, Madame Dusse au Beausset ; et à Marseille bien sûr, la Bière de la Plaine. Vers l’ouest, nous avons sélectionné , la Bellegard’elfe de Johanna à Bellegarde, la Malpolon à Lavérune près de Montpellier, le Petit Caboulot à Saint-Christol près de Lunel. Sans oublier les deux arlésiennes de l’étape, avec la Brasserie artisanale arlésienne et Arlatina.

D’autres viendront s’ajouter au gré des rencontres, des nouveautés. Nous avons l’ambition de vous faire découvrir la variété, la recherche, la folie parfois, des bières fabriquées dans la région par des brasseurs aux caractères, aux parcours, aux envies si différents. Nous organiserons des rencontres avec les brasseurs qui viendront vous faire découvrir leurs bouteilles.

Nous avons initié également des collaborations pour produire des bières originales qui n’en sont pas… Nous avons fait une première cervoise sans houblon avec la Brasserie artisanale arlésienne à l’été 2018, qui a eu un bon succès lors du bar à cervoise éphémère que nous avons tenu lors du festival Arelate – et que l’on trouve encore, en exclusivité, dans notre cave. Une seconde expérience de cervoise a été menée avec Aquae Maltae à Aix-en-Provence, ce qui a donné une boisson acidulée, aromatique, avec une pointe d’ail confit (Cervisia Alliata).

Les bières ambrées, rousses, brunes, noires. Et les bières d’hiver/Noël.

Arnaud du Boistesselin

Portraits, architectures, intérieurs, Méditerranée, monde musulman, Egypte pharaonique, mosquées, églises, lieux déserts, paysages, sociétés… Tels sont les têtes de chapitre de la photographie déployée par Arnaud du Boistesselin, en France, en Egypte et ailleurs.

Partisan de la photographie documentaire, il a multiplié les liens avec le monde académique, publiant en particulier sur les architectures modernes des villes méditerranéennes. Il a vécu douze années extraordinaires au Caire (2001-2013), trouvant le temps parmi de multiples expositions et publications, de superviser la complexe rénovation du Musée d’Art islamique avec le studio Adrien Gardère et le Musée du Louvre.

Aujourd’hui à Marseille, dans son atelier/galerie près de la Belle de Mai, l’énigmatique Hypothèse du lieu, il continue inlassablement de photographier.

Il présente une exposition, Fragments, pendant l’été 2018, à la galerie De natura rerum, inscrite dans le festival Voies off d’Arles.

Contact

Arnaud du Boistesselin
arnopier@gmail.com – 06 09 76 53 19
http://cargocollective.com/arnopier
L’hypothèse du lieu
12 rue Fortuné Jourdan – 13003 Marseille

Agences

Kharbine-Tapabor
15, rue Keller
75011 Paris
+33 1 48 05 80 41
La Collection
60, rue Condorcet
75009 Paris
+33 1 42 85 01 65

Expositions (sélection)

L’épopée du Canal de Suez – Institut du monde arabe – Paris – 2018
Les portefaix du Caire – L’Hypothèse du lieu – Marseille – 2017
Les portefaix du Caire – Photo Doc – Halle des Blancs Manteaux – Paris – 2017
Portraits de femmes dans les rues du Caire – L’Hypothèse du lieu – Marseille – 2017
Les tentes de la place Tahrir 2011-2013 – L’hypothèse du lieu – Marseille – 2017
Rideaux de femmes – Le printemps arabe sous le regard des femmes philosophes – Ecole normale supérieure – Paris – 2013
Le CaireMonAmour – Le Caire – 2011-2013
Le Caire 2003 : Portraits – Institut du monde arabe – Paris – 2011
Entrées ! Halls et escaliers tunisois – Galerie Colbert/INHA – Paris – 2011
Patrimoine d’habitats, Centre Français de Culture et de Coopération du Caire – 2006
Éléments d’architecture sacrée en Égypte – Galerie Zhigao – Pékin – 2005
Les jeunes créateurs égyptiens, portraits – Centre Français de Culture et de Coopération du Caire – 2004
Les pêcheurs du lac Timsah – place du village, Ismailia – 2003

Publications (sélection)

Alger. Ville et architecture. 1830-1960, In Visu – INHA/Editions Honoré Clair, 2016, 355 p.
L’art de l’icône, contribution, Citadelle et Mazenod, Paris, 2014
Le rideau des femmes, texte et photos, Revue des femmes philosophes, n°2-3, UNESCO, 2013, p. 164-198
Le Caire, portrait de ville, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris, 2012
Tunis, architectures 1860-1960, Editions Honoré Clair/Elyzad, Arles/Tunis, 2011, 251 p.
Suez, histoire et architecture, Institut français d’archéologie orientale /Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Le Caire/Paris, 2010, 335 p.
Ismaïlia, architectures XIXe-XXe siècles, Institut français d’archéologie orientale, Le Caire, 2009, 257 p.
Portraits de « l’immeuble Yacoubian », Centre Français de Culture et de Coopération, Le Caire, 2007
Port-Saïd, architectures XIXe-XXe siècles, Institut français d’archéologie orientale / Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Le Caire/Paris, 2006, 335 p.

Conférences (sélection)

« Photographie du réel, témoigner ou mettre en scène ? » – Echosciences PACA – Marseille – février 2018
« Je n’ai pas vu ce que vous m’avez montré » – Conférence – What’s UP Photo Doc. – Paris – avril 2017
« Une image vaut mille mots » – Colloque international Géographie composée – Le Mans – janvier 2015
« Portraits de femmes dans les rues du Centre-Ville du Caire » – Recherches actuelles sur le genre dans le monde arabo-musulman et en France – Sorbonne-Paris 3 – novembre 2014
« Les graffitis des illettrés » – Interventions en Licence Sociologie du monde arabe – Sorbonne nouvelle-Paris 3 – janvier 2014
« Le Rideau des femmes » – Printemps arabes, printemps durables ? – École normale supérieure – Paris – mai 2013
« L’immeuble Yacoubian. Comment cartographier les récits documentaires et fictionnels ? » – Clermont-Ferrand/Lecairemonamour – novembre 2012
Ateliers et enseignements
« Gestion de projets muséographiques au Moyen et Proche Orient » – Conférence et travaux pratiques – Master – Université d’Aix en Provence – 2015-2016
« Comment photographier le patrimoine ? » – Le Caire – octobre 2012 et Supreme Council of Antiquities Louxor – juin 2006

Fragments – Arnaud du Boistesselin

La galerie De natura rerum s’installe dans un lieu chargé d’histoire et l’humanité, par les pierres issues du rempart d’Auguste et les arches médiévales qui le rythment. En accord avec ce cadre, la galerie présentera des expositions de photographies, mais aussi de peintures, dessins, collages, sculptures qui déplacent le regard porté sur l’Antiquité et l’histoire, pour en montrer la foisonnante polysémie et les résonances inquiétantes, mystérieuses ou sensuelles.

Notre première exposition peut s’inscrire sous l’égide de Gaston Bachelard, dans La poétique de l’espace :

« Par l’éclat d’une image, le passé lointain résonne d’échos et l’on ne voit guère à quelle profondeur ces échos vont se répercuter et s’éteindre. »

Arnaud du Boistesselin a fait des voyages (et songe à repartir), a vécu dans un pays de sables et de pierres de l’autre côté de la Méditerranée. Son retour est paradoxalement un exil.

« Je pense que nous avons tous connu des instants où quelque chose s’est effondré au-dedans de nous, quelque chose avec quoi il faut bon gré, mal gré continuer à vivre… N’y a-t-il pas des décombres au fond de chacun de nous? »

Arnaud du Boistesselin, au travers de ses Fragments, se demande avec l’artiste Jiří Kolář si cet effondrement qu’est le nostos n’a pas le sens d’un nouveau départ.

L’exposition est intégrée dans le festival Voies Off 2018 parallèle aux Rencontres de la Photographie.

La galerie sera ouverte tout l’été de 11h à 19h.
50 rue du refuge, c’est à deux coudées de l’entrée principale des arènes.

Fragments, exposition photo d'Arnaud du Boistesselin à Arles, été 2018, galerie De natura rerum, 50 rue du refuge, Arles

La revue Caméra disponible à la galerie De natura rerum

Lancée en plein élan post-pictorialiste, en 1922, Camera disparut en décembre 1981, après avoir connu de glorieuses années, grâce à Allan Porter, son rédacteur en chef le plus moderne.

Relancée en 2012, Camera poursuit ce désir de connaissance et d’exigence qui fit la réputation de cette revue unique.

Si vaste est désormais le champ photographique qu’il paraît impossible de cerner l’ensemble des propositions. Reste l’idée, avancée avec joie, de montrer comment la photographie s’accorde avec la vie/l’envie des autres, ici et là-bas.

Pour la première fois, la galerie De Natura Rerum présente durant le festival Voies Off la collection complète de Camera – incluant tous les numéros épuisés – et une centaine de numéros mythiques de 1965 à 1975, en vente ainsi que la nouvelle série depuis 2012.

Bruno Bonnabry-Duval, rédacteur-en-chef, sera présent à la galerie pendant la semaine des Rencontres photographiques, du 2 au 7 juillet 2018. Pour le rencontrer, prenez contact avec nous.

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