Le cochon et la morue, un duo de choc – suivi d’un concert de Kourou Fia

Samedi 20 novembre, une soirée pour le plaisir de la langue : lecture à deux à 19h30, suivie d’un buffet arlésien, puis d’un concert avec le musicien guinéen Kourou Fia à la kora.

Le cochon et la morue

Le cochon et la morue, deux icônes de la cuisine populaire, devenus politiquement incorrects. La nourriture comme le sexe est un des actes fondamentaux lié à la survie et la cuisine est à la nourriture ce que l’érotisme est au sexe.

Le cochon a nourri tellement de monde de part le monde. Il a rempli des ventres et des univers de vers et de travers. La morue ramenée par les pêcheurs a rempli de nombreuses assiettes, même les jours de fête. Cochons et morues, aliments nourriciers, sources et ressources de l’humanité, à ce propos bien des plumes se sont agitées : poètes, gastronomes, cuisiniers et cuisinières et gens de lettres au gré des vers, des recettes, des arômes, des saveurs et de la langue.

Avec Frédéric Mistral, Richard Brautigan, Marcel Prévost, Blandine Vié, Henri Roujon, Boris Vian, Françoise Chandernagor et bien d’autres tâtons du cochon et humons de la morue.

La lecture par Marie et Perrine Pellet, sera suivie d’un buffet arlésien (participation libre).

Kourou Fia à la Kora

Après l’entracte gustatif, concert de l’artiste originaire de Guinée Conakry Kourou Fia à la kora, instrument traditionnel à 21 cordes.

Issu d’une longue lignée de griots, Kourou Fia est initié très jeune à la kora, que son père lui offre pour ses 5 ans. Il joue également du bolon, instrument traditionnel à quatre cordes, ainsi que la basse traditionnelle africaine. En 1993, il rencontre le bassiste Richard Bona, ce qui le décide à adopter la basse occidentale comme instrument principal. Après avoir créé avec son frère le groupe Tamale lalou au début des années 1990, il se produit à Marseille, entre autres. Il fonde le groupe Ba Sissoko en 1999, collabore avec M. Son premier album solo, Nene, paraît en 2015, réalisé par Philippe Eidel.