Palmyre. Nicolas T. Camoisson

Cinq ans après Noria, Nicolas Camoisson revient à Arles avec une sélection de photographies de Palmyre et des calligraphies. Exposition du 27 juin au 30 septembre 2024, dans le cadre du festival ()ff Arles. Vernissages le vendredi 28 juin et le mardi 2 juillet à 18h.

A travers les photographies et les calligraphies de Nicolas Tarek Camoisson, redécouvrez Palmyre comme les voyageurs émerveillés quand à cheval ils parvenaient devant les ruines surgissant du sable…

Depuis le XVIIIe siècle, la mystérieuse cité du désert a captivé l’imagination des voyageurs. Cette antique oasis fut un carrefour prospère, avant d’être un site archéologique exceptionnel. Ses imposants temples, ses colonnades majestueuses et ses tombes élaborées témoignent de la richesse et de la diversité culturelle de cette cité, qui a su allier les influences romaines, grecques, perses et arabes.

Au-delà des merveilles architecturales de Palmyre, cette exposition met en lumière une autre splendeur, le cheval arabe. Vénéré pour sa beauté, sa grâce et son endurance, il trouve ses origines dans les vastes étendues désertiques de la péninsule arabique. Symbole de noblesse et compagnon inséparable des bédouins, il a été élevé avec soin et passion.

Rencontres (Maurice Sartre, Catherine Saliou…), lectures (poètes syriens), concerts en cours de programmation.

Nicolas T. Camoisson, photographe et calligraphe

À 9 ans, il arrive au Moyen-Orient où il vit entre la Syrie et le Liban. Autodidacte, il tourne ses premiers documentaires très jeune pour les Églises d’Orient et, après cinq ans, se tourne vers l’image fixe. De retour en Occident après 22 ans, il se lance dans la réalisation d’expositions et publie de nombreux ouvrages, dont Noria, les roues interdites (2016), Les Tréteaux du matin (2017), une immersion dans le monde paysan en Aquitaine, et Réinventer l’école (2018) sur les camps de réfugiés syriens.

Arabisant et calligraphe, il intervient après les attentats de 2015 dans de nombreux centres de détention en France, où il donne des cours de calligraphie arabe auprès des détenus radicalisés.

Le projet « L’Orient et l’Océan » lui a permis de réaliser plusieurs séjours sur le phare de Cordouan dès 2021. Après avoir suivi une formation de marin professionnel, il commence une enquête sur le monde de la pêche en Atlantique.

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