Les ruines des monuments antiques tardifs de Syrie du Nord apparaissent aujourd’hui comme un horizon métonymique. Classées depuis 2011 au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles demeurent dans leur ensemble et malgré tout, debout. Exposition de photographies du 1er juillet au 31 août 2021.
Amoureux de la Syrie depuis de nombreuses années, Nicolas de Lavergne les a photographiées en 1998 lors de l’un de ses nombreux séjours dans le pays. Il en a alors saisi l’étrangeté et l’énigme.
Étrangeté de leurs lignes parfaites et brisées qui se déploient dans un paysage désert. Énigme de ces vestiges grandioses de villages d’époque romaine et byzantine, abandonnés depuis les VIII/Xe siècles.
Entre Antioche et Apamée, le massif calcaire fut au centre de l’une des régions les plus peuplées de l’Antiquité. Sept cents sites y furent érigés, puis délaissés – pourquoi ? C’est toujours en débat. Les photographies de Nicolas de Lavergne, au delà de la pureté des formes déployées, nous donnent à percevoir des échos de chutes et de renaissances.
Derniers jours pour l’exposition Sûria wâqifa
Des tirages numérotés et signés, roulés et prêts à encadrer, avec marges blanches, sont disponibles à prix très modérés :
42x60cm : 120€
30x42cm : 60€
et les petits formats, non numérotés,
20×30, à 30€.