Nouvelle brasserie, nouvelles cervoises !

La brasserie In Taberna est située à Monflanquin, entre Agen et Bergerac. Marlène et Guillaume sélectionnent les produits les plus proches de la brasserie, chez les agriculteurs, mais aussi en cueillette. Leur gamme est très variée, avec en particulier des inspirations médiévales et nordiques. J’ai sélectionné quatre bouteilles, exclusivement des cervoises, réalisées sans houblon, pour compléter ma gamme de cervoises, à côté de la cervisia alliata, délicatement aillée, fabriquée en partenariat avec la brasserie Aquae Maltae à Aix-en-Provence.

Onniona, 33cl, 5%

Pas d’oignon dans cette cervoise, mais de l’ajonc, qui dans l’alphabet druidique correspond à la lettre O/Onn. Onniona est une déesse gauloise printanière. Une acidité équilibrée avec des saveurs fruitées et florales, des notes maltées et balsamiques. Fabriquée avec des malts d’orge, de seigle et de blé, et un gruit d’ajoncs, bruyère, armoise, ensemencée avec une levure Kveik Voss et des levures maison.

Onniona, 75cl, 6%

La même base que celle mise en bouteille en 33cl, mais élevée cinq mois en amphore, ce qui affine ses aromatiques, adoucit son acidité, apporte de belles notes végétales et minérales.

For Ever Dark Woods, 33cl, 7.5%

Bière noire de la forêt profonde. Ingrédients : malts d’orge tourbé et de seigle, et un gruit de branches et baies de genèvrier, pignes de sapin, branches de pin, bruyère. Levure Kveik Voss.

Gruit ou double, 75cl, 6.5%

Bière réalisée en partenariat avec Valentin Beerserk, avec une fermentation mixte évidemment et un gruit d’inspiration historique aux plantes. Ingrédients: malt d’orge, et un gruit de racines de bardane, achillée millefeuille, armoise commune, gléchome. Deux souches de levures sauvages capturées par les brasseurs.

Une sélection de vins nature chez De natura rerum

Une sélection de vins nature, produits dans la région par des femmes et des hommes passionnés par la terre, la vigne, la vinification. A côté des vins antiques et médiévaux du Domaine du Cardona, et des hydromels, De natura rerum a choisi quelques vins bien faits, dans le respect des sols, des vignes, des raisins, des fermentations. Trois rouges, deux blancs, un rosé et un mousseux… En nature, biodynamie, sans sulfites ajoutés, en amphore ou en fût, avec ou sans macération, subtils et équilibrés. 

Domaine Les Passages

Marie Séité, près de la Tour d’Aigue, au bout d’un chemin, sur les hautes terres, cultive quelques hectares de vigne, en particulier du viognier, sur un terroir argilo-calcaire. Des vendanges manuelles, des levures indigènes, Marie fait tout elle-même, au milieu des vignes. Disponibles : L’escabot, un rouge 2021 équilibré à 13%, et Spigaou, un délicieux blanc 2021 à 12,5%.

Domaine Les Fouques

Le domaine, sur la commune de Hyères, est depuis longtemps en biodynamie, avec le label Demeter, pour une partie des vignes. Nous avons choisi un mousseux rosé extra brut en méthode traditionnelle, 45% Cinsault, 25% Grenache, 15% Cabernet, 8% Syrah et 7 % Rolle ; et un côte de Provence rouge, à 13,5%, grandi en amphore et sans sulfites.

Trois vins nature

Grâce à Claire Savina qui tient un merveilleux petit restaurant à Marseille, Cannelle, nous proposons trois vins locaux, un rouge nature vinifié par Nathalie Cornec à Marseille intra muros à 12%, sans sulfites ajoutés ; Les Canilles, une Clairette, blanc sec en macération courte, à 12,5%, mis à en bouteilles par Régis Pichon à Aspiran (Hérault) ; et Galéjade, un léger rosé à 11,7% en vendanges manuelles, levures indigènes, mis en bouteille par Alain Allier à Saint-Comes et Maruejols (Gard).

A apprécier et consommer avec modération. Uniquement vente à emporter.

1000 Budés = offre spéciale

A l’occasion de la parution du 1000e volume de la collection des Budés grecs et latins (Sur les fractures, d’Hippocrate), les Editions des Belles Lettres proposent une réduction de 30% sur tous les volumes parus avant mai 2020 et disponibles.

Attention, les nouveautés de ces deux dernières années ne sont pas concernées.

Mais c’est le moment de compléter votre collection. De natura rerum en a un certain nombre en stock, comme vous pouvez le voir :

Budés série latine

Budés série grecque

Tous les autres volumes présents sur le catalogue consultable en ligne ici peuvent être commandés (dans la limite des stocks disponibles) chez De natura rerum en nous écrivant à l’adresse suivante : contact@denaturarerum.fr

Retrait sur place ou frais de port 3.99€

Les rencontres antiques d’Arelate

Du 15 au 20 août, Arles devient Arelate, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Un programme diversifié pour tous les âges et toutes les curiosités, entre les festivals Arelate et Peplum. De natura rerum est partenaire de ces deux festivals, tout en proposant une sélection de plus de 3000 titres autour de l’Antiquité, de la Mésopotamie aux Gaulois, de la mythologie à l’histoire… ainsi que sa fameuse cervoise.

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RIP. Exposition d’Alexandre Brétinière

DNR RIP Alexandre Bretinière expose à Arles été 2022

Exposition de photographie, exploration des sites de Montmajour et Saint-Roman, du 3 juillet au 15 septembre 2022, dans le cadre d’Arles Exposition OFF 2022.

Vernissage dimanche 3 juillet à partir de 18h.

Cette exposition fait dialoguer deux sites patrimoniaux majeurs du monachisme en basse vallée du Rhône : l’abbaye bénédictine de Montmajour, près d’Arles, et l’abbaye troglodytique de Saint-Roman, près de Beaucaire. Le titre de cette exposition, RIP, joue évidemment avec impertinence sur les initiales de la manifestation internationale  arlésienne mais aussi sur la formule latine requiescat in pace, « repose en paix ». Car de l’infini du ciel à l’éternité de la tombe, un va-et-vient se crée entre élévation céleste et profondeur de la terre. Les deux cimetières des abbayes présentent des tombes creusées à même le rocher avec lesquelles le photographe a capté les déclinaisons de gris des cavités obscures perçant la surface moussue du roc. Les deux abbayes, solidement plantées sur leur rocher surplombent la plaine alluviale du Rhône, deux repères dans le paysage, deux phares de Provence, dont l’histoire nous rappelle pourtant régulièrement leur fragilité.

Autodidacte en photographie, Alexandre Brétinière sait regarder, vraiment : parcourant la Provence depuis l’enfance, le support photographique est devenu son moyen d’expression privilégié. C’est ce dialogue mené appareil photo en bandoulière, que l’artiste nous laisse entrevoir en tons de gris. « J’ai choisi le noir et blanc car il permet d’exercer son imagination. La couleur saisit la vérité du moment, la réalité. Le noir et blanc ouvre sur un monde onirique. »

Vous le croiserez à Avignon tôt le matin ou tard le soir, à saisir les lumières, les saisons, les ombres et les volumes de la cité qu’il caresse de son regard aimant. « J’aime cette ville, elle m’inspire à tous les instants. Je crois que je n’en aurai jamais fait le tour. On croit la connaître par cœur et elle vous surprend à chaque coin de rue. » Lorsqu’il sort de ses remparts, c’est généralement avec pour seul guide une grande soif de découverte des sites patrimoniaux et historiques de Provence : il joue avec les architectures et la lumière, par l’intermédiaire de son appareil photo.

Exposition produite avec le soutien de l’abbaye de Saint-Roman, la Communauté de communes Beaucaire Terre d’Argence et les Editions Marion Charlet.

Publications

  • Alexandre Brétinière, Avignon, mon amour, éditions du Chassel, décembre 2018
  • Alexandre Brétinière et Louis de La Monneraye, Douces cadences, éditions Marion Charlet, décembre 2019
  • Alexandre Brétinière, Mathieu Faury, Paul Ardenne, Ecce Gorilla, juin 2020

Expositions

  • Le cloître Saint-Louis (Avignon)- novembre 2021
  • Palais des Papes d’Avignon – août 2020
  • Chez Moustache (Avignon) – novembre/décembre 2019
  • Le Grand café Barretta (Avignon) – décembre 2018

Un printemps égyptien à Arles

Exposition, rencontres, artisanat égyptien, concert : en mai et juin De natura rerum fête l’Égypte !

Des rencontres égyptologiques

Il y a deux cents ans déjà Champollion déchiffra la « Pierre de Rosette », ce célèbre fragment de stèle où figure un texte rédigé en trois écritures différentes, embarqué par les savants de l’expédition d’Égypte conduite par Bonaparte – expédition ô combien célèbre dont Henry Laurens, Professeur au Collège de France, viendra nous parler le 28 mai.

Ce sont les débuts de ce que l’on nomme l’égyptomanie, fascination pour l’Egypte ancienne, sa culture, ses monuments, son art et, particulièrement, ses pratiques funéraires et religieuses. Alain Charron, égyptologue, nous présentera le samedi 14 mai, un aspect peu abordé de ces cultes religieux : les rites autour des animaux.

Simon Thuault nous racontera l’aventure du déchiffrement des hiéroglyphes, qui culmine avec Champollion, le vendredi 3 juin.

Et si l’égyptomanie est également une fascination pour les Pharaons, Florence Quentin nous entretiendra, elle, des grandes souveraines d’Egypte le samedi 4 juin.

Une exposition scientifique

Exposition jusqu’au 30 juin 2022

Sur la « pierre de Rosette » coexistent grec, démotique et hiéroglyphes – l’écriture sacrée de l’Égypte ancienne dont vous pouvez venir admirer les caractères sur le Mur des annales de Thoutmosis III à Karnak, exposé en quasi grandeur nature à la librairie par Emilie Saubestre, photographe et responsable du service photographique et multimédia du CFEETK.

Artisans du Nil

Artisans du Nil

Enfin, comme l’Egypte contemporaine est aussi talentueuse, nous proposons à la vente, en partenariat avec Artisans du Nil, une série de beaux objets : des oiseaux de terre ajourés, fabriqués au Caire, par Samir El Ghundy, des photophores en métal argenté par Ankara, du Caire, et des verres, carafes, vases travaillé, dans la Cité des morts, par Mahmoud, ainsi que des tissus lin et coton, réalisés sur métier à tisser manuel à Akmin, des housses de coussin du Caire…

Un concert surprise est également prévu le samedi 11 juin…

Retrouvez toutes les rencontres, concerts, lectures sur notre agenda.

Des femmes puissantes dans l’Antiquité grecque

DNR Femmes puissantes

Plusieurs stimulantes publications ce mois-ci pour décaler nos regards sur la question des femmes dans l’Antiquité ! On le sait, les femmes, héroïnes et déesses comprises, sont souvent considérées, à quelques exceptions près, comme animal domestique quand l’homme est, lui, animal politique. 

Le courage ne se nomme- t-il pas virilité ? Les Amazones ne sont-elles pas admirées pour leur capacité à rivaliser avec des guerriers, ceux-ci restant par là-même l’étalon définitif ? Pourquoi ? interroge Giulia Sissa dans une analyse précise et subtile sur le Pouvoir des femmes (Odile Jacob, septembre 2021).

Mais sait-on – nous qui avons l’habitude de considérer que toute la Grèce tient dans l’Athènes démocratique – que des femmes ont eu de grands pouvoirs, ailleurs, dans d’autres cités grecques ? Alors, exceptions qui confirment la règle ou figures qui montrent qu’il est possible au XXI e siècle de faire une histoire des femmes autrement, fondée à la fois sur les textes et l’archéologie ? C’est l’une des questions que pose Violaine Sebillotte Cuchet dans sa magnifique et surprenante étude sur Artémise, une femme capitaine de vaisseaux dans l’Antiquité grecque (Fayard, mars 2022). Rendez-vous vendredi 4 mars à 18h pour une rencontre avec l’auteur.

Notre vision des figures féminines n’est-elle pas, également, réduite par des siècles de littératures qui, pour n’en être pas moins brillantes, ne sont pas l’exact reflet des auteurs antiques dont elles s’inspirent ? Fragile, vraiment, Iphigénie ? Hystérique, Junon ? Ravissante idiote, Hélène ? Laure de Chantal nous invite à redécouvrir ces déesses en relisant les mythes avec un œil plus grec. Avec Libre comme une déesse grecque (Stock, février 2022), elle propose une réflexion profonde servie par une plume alerte et vive. 

D’autres suggestions

Les exilées de Troie, Pat Barker, Charleston, janvier 2022.

Le silence des vaincues, Pat Barker, J’ai lu, janvier 2022.

Cléopâtre l’Egyptienne, Bernard Legras, Les Belles Lettres, septembre 2021.

Farouche Atalante. Portrait d’une héroïne grecque, Emilie Druilhe, Presses universitaires de Rennes, 2016.

Les Guérillères, Monique Wittig, Minuit, 2019.

Les Amazones. Quand les femmes étaient les égales des hommes, Adrienne Mayor, La Découverte, 2017.

Les femmes et le pouvoir. Un manifeste, Mary Beard, Pocket, mars 2020.

Et du côté de la littérature jeunesse

Le feuilleton d’Artémis. La mythologie grecque en cent épisodes, Murielle Szac, Bayard jeunesse, 2020.

Femmes libres de la mythologie. 12 portraits qui nous inspirent, Anne Lanoë & Alice Dussutour, 2020.

9 héroïnes de l’Antiquité, Brigitte Heller, Flammarion jeunesse, 2019.

Pénélope, la femme aux mille ruses, Isabelle Pandazopoulos, Gallimard jeunesse, 2021.

Athéna, à l’école du mont Olympe (vol. 1), Sibylline, Bagères & Voyelle, BD Kids, 2018.

Notre rayon jeunesse, c’est près de 300 références autour de l’Antiquité, de la mythologie, de l’histoire… A explorer !

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