Exposition du samedi 29 février au dimanche 3 mai, prolongée en raison du confinement, jusqu’au dimanche 28 juin.
Traversée entre sels et métaux, gaillards, liquides, vigueurs, pigments et entrelacs, Héphaïstos – dieu ou cargo ? – ouvre l’œil sur ce que le temps ajoute à la matière. De la forge à la mer, Nel Clot explore l’enracinement des fluides, les grâces de l’abrasion.
Tout frais sorti de l’imprimerie (et pas n’importe laquelle), le nouveau livre de Gilles Magnin, Sensibles, sera présenté et dédicacé par l’auteur samedi 21 décembre à partir de 17h à la librairie De natura rerum.
Les grandes roues tournent inlassablement grâce à la seule force du fleuve, élèvent et redistribuent l’eau, en d’éblouissants jeux d’eau et de lumière. Pour conclure l’exposition Noria syrienne (Nicolas T. Camoisson), et dans le cadre de l’été indien(s), nous proposons un week-end sur la Syrie contemporaine et antique. Regards croisés sur ce pays magnifique et martyrisé par huit années de guerre.
Nous sommes heureux de vous inviter au vernissage de l’exposition de Nicolas T. Camoisson mardi 2 juillet à partir de 18h. Les photographies de norias syriennes de Nicolas Tarek Camoisson sont présentées pour la première fois à Arles. Une dizaine de tirages sont exposés du 28 juin au 30 septembre 2019, dans la librairie/galerie De natura rerum, dans le cadre du festival Voies Off. Nicolas Camoisson est présent toute la semaine, jusqu’au 7 juillet.
Les photographies de norias syriennes de Nicolas Tarek Camoisson sont présentées pour la première fois à Arles. Exposition du 28 juin au 29 septembre 2019, dans la librairie/galerie De natura rerum, dans le cadre du festival Voies off.
NORIA syrienne, exposition de Nicolas Tarek Camoisson, Arles, été 2019.
Outre les photographies, une maquette de noria d’un mètre de diamètre est présentée dans la galerie.
Les norias syriennes
Depuis l’Antiquité, l’homme a déployé son ingéniosité pour puiser l’eau du fleuve afin d’irriguer les cultures et d’alimenter les villes. Dans l’aire méditerranéenne, cet enjeu était vital. De la vis d’Archimède aux norias de courant, de multiples machines hydrauliques jalonnent les cours d’eau et les sources. Les norias de Hama en Syrie, héritières de celles d’Apamée il y a deux mille ans, par leur architecture de bois et leurs dimensions (jusqu’à 21 mètres de diamètre) constituent un patrimoine unique au monde.
Dans la vallée de l’Oronte, étroit couloir fertile au coeur de la steppe aride de Syrie, les grandes roues tournent inlassablement grâce à la seule force du fleuve, élèvent et redistribuent l’eau, en d’éblouissants jeux d’eau et de lumière. Le chant des norias s’entend à des centaines de mètres. Une petite corporation de charpentiers, dépositaires d’un savoir-faire antique, entretient les roues.
Peu avant la révolution de 2011 en Syrie, on ne comptait, au long de l’Oronte, plus que 21 norias en fonction – contre 140 dans les années 1960. Ce déclin n’était pourtant pas irréversible. La situation catastrophique de la Syrie aujourd’hui laisse peu d’espoir au maintien de cette technologie qui a traversé les siècles, et qui pourrait même représenter un exemple pour l’écologie de demain.
Le photographe : Nicolas T. Camoisson
Nicolas Tarek Camoisson est photographe, auteur et éditeur. De 2004 à 2008, il a travaillé sur les norias de Hama, séjournant régulièrement en Syrie pour étudier l’architecture des roues, leur histoire et comprendre le fonctionnement de la corporation unique des maîtres-artisans des norias.
Sélectionné par l’Exposition Internationale Zaragoza 2008 en Espagne, il a réalisé, avec les maîtres-artisans hamaouites, la noria Al Salam (noria de la Paix), roue de 16,50m, qui a vu le jour dans le Parque del Agua de Zaragoza.
Le livre : Les roues interdites
L’ouvrage réalisé avec l’écrivaine Marion Coudert, Les roues interdites. Hommage aux norias syriennes et à leurs artisans (Editions Ici et là, reportages poétiques, 2016, 40€, disponible à la librairie De natura rerum) est à la fois un magnifique livre de photographies sur les norias, leur beauté, leur insertion dans le paysage, mais aussi sur les artisans et leurs techniques. En hommage à la paix et à la beauté, il est rythmé par des calligraphies de Hassan Massoudy. Un dossier historique et archéologique conclut l’ouvrage.
La galerie : De natura rerum
De natura rerum est une librairie/galerie dédiée à l’Antiquité, active à Arles depuis juillet 2018. C’est la seule librairie spécialisée sur l’Antiquité, toute l’Antiquité, dans la moitié sud de la France. La galerie expose des œuvres d’art – dont des photographies – en lien avec l’Antiquité. Une cave à bières et cervoises artisanales de Provence et une épicerie antique complètent le dispositif. De natura rerum s’inscrit dans le paysage culturel très actif de la ville d’Arles, tant dans le domaine de la photographie (Rencontres d’Arles, Voies Off) que dans celui de l’Antiquité (Festival Arelate/Peplum). De nombreuses rencontres, dédicaces, lectures, dégustations, concerts, sont organisés tout au long de l’année (agenda).
Contact
Nicolas de Lavergne, 06 35 31 07 78 nicolas@denaturarerum.fr
Dans le cadre de la manifestation RELEVÉS II (FAVORINOS D’ARLES) organisée par Fabien Vallos et Laetitia Talbot du 17 au 31 mai à Arles, De natura rerum reçoit, dimanche 26 mai à 17h, Alexis Nouss, enseignant-chercheur spécialiste de la question de l’exil, pour une mise en perspective de l’oeuvre maîtresse de Favorinos, le Traité sur l’exil, suivi d’une session musicale avec le groupe Hedy Lamarr (Thézame Barrême et Abdul Jaba). Un tirage grand format de Gwénaël Porte, L’Île, sera exposé pendant toute la manifestation. Les ouvrages autour de Favorinos seront disponibles à la librairie.
Nouvelle exposition du mardi 27 février au mardi 30 avril. Autour des collages-peintures d’Olivia Rosa-Blondel, sont invitées les œuvres des artistes suivants : l.l. de mars (auteur et plasticien), François Ely (peintre), Philippe de Jonckheere (photogrammes), Gilles Magnin (photographe), Anne Pellegrini (autrice).
Dans le cadre de l’exposition Belphegor prolongée jusqu’au samedi 23 février, venez rencontrer Gilles Magnin autour d’une bière artisanale.
Ce sera l’occasion de parler de cette exposition particulière, mais aussi du parcours du photographe, de ses influences, de ses partis pris. Des textes qui ont marqué son itinéraire seront lus.
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