De natura rerum, sous le signe de la salamandre

« Tandis que les corps les plus durs ne peuvent échapper à la force de l’élément du feu, on a voulu non seulement qu’un petit lézard [la salamandre] ne fût pas consommé par les flammes, mais parvint même à les éteindre. »

Nous vous souhaitons à tous des jours meilleurs sous le signe de la salamandre !

La librairie, à présent commerce essentiel, est ouverte ! Et sept jours sur sept, qui plus est ! Un but de promenade tout trouvé pour les Arlésiens, d’autant que l’exposition des photos de flamants roses se poursuit jusqu’à la fin du mois… Pour les non-Arlésiens, qu’à cela ne tienne, notre librairie en ligne est prête à vous fournir de la lecture ad libitum !

Grâce à Corentin, étudiant en contrat d’apprentissage qui se forme auprès de nous au métier de libraire dans toutes ses dimensions, nous avons des horaires d’ouverture unifiés et élargis : nous vous accueillons tous les jours de 11h à 13h et de 14h à 19h. Et notre fonds continue bien sûr à s’élargir !

Nous préparons avec enthousiasme l’après-confinement : rencontres et expositions dans la librairie, et événements extérieurs où se projette De natura rerum : festival Muzolium en juin, Rencontres de la photographie en juillet, festivals Arelate et Péplum en août, Provence Prestige aux Saintes-Maries-de-la-Mer et Salon International des Professionnels des Patrimoines à Arles (SIPPA) en septembre, Quarantième anniversaire de l’inscription du centre-ville d’Arles au patrimoine mondial de l’UNESCO en octobre…

En parallèle, la saison estivale arlésienne sera riche, avec la féria début juin, l’ouverture des portes du Museon Arlaten entièrement rénovée, l’inauguration de la tour de la Fondation LUMA fin juin… Si vous projetez un passage par De natura rerum cet été, prévoyez quelques jours pour voir le reste….

« On a attribué [à la salamandre] la plus merveilleuse de toutes les propriétés. Tandis que les corps les plus durs ne peuvent échapper à la force de l’élément du feu, on a voulu non seulement qu’un petit lézard ne fût pas consommé par les flammes, mais parvint même à les éteindre ; et comme les fables agréables s’accréditent aisément, l’on s’est empressé d’accueillir celle d’un petit animal si privilégié, si supérieur à l’agent le plus actif de la Nature, et qui devait fournir tant d’objets de comparaison à la poésie, tant d’emblèmes galants, tant de brillantes devis à la valeur. Les anciens ont cru à cette propriété de la salamandre : désirant que son origine soit aussi surprenante que sa puissance, et voulant réaliser les fictions ingénieuses des poètes, ils sont écrit qu’elle devait son existence au plus pur des éléments, qui ne pouvait la consumer, et ils l’ont dite fille du feu, en lui donnant cependant un corps de glace. »

Lacépède, Histoire naturelle des quadrupèdes ovipares et des serpents, Paris, 1799, cité dans Chouette & Cie, de Claude Helft, Editions des Belles Lettres, 2021, p. 66-67.

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